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| Michel Rozzi |
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Instructeur Senior K.J.R.E. Système
(Kali Eskrima et Jeet Kune Do Concept)
6è Dan Kali Eskrima FFK - Expert Fédéral
Commission Nationale AMSEA FFK
Contact
m-rozzi@wanadoo.fr
06 64 95 22 53
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Articles Kali Eskrima/Jeet Kune Do - KJRE Système |
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Articles-Photos > Méthodologie
Article édité le : 01/12/2018
Auteur : Michel Rozzi
Sparring : est-il nécessaire pour qu’un art reste vivant ?
Le sparring est-il nécessaire pour qu’un art reste vivant ?
Si on considère qu’on doit transmettre un style vivant, la réponse est oui, mais multiple
- d’autant qu’un style vivant peut s’appuyer sur un ou des styles classiques, la modernité étant parfois seulement un habillage personnel.
- car qu’est-ce que le sparring, si ce n’est une version limitée de l’art .?.
C’est pour cela qu’il faut faire non pas « du sparring », mais expérimenter autant de formes de sparring que possible :
- d’études, à thèmes, global, total
- dans son propre style, avec des styles « cousins », avec des styles autres ou avec des personnes de passage
- légers, appuyés, durs,
- sans protections, avec peu de protections, avec beaucoup de protections
Sans cela, une école risque d’être balayée par une autre qui fait des sparrings et combats, comme l’arrivée du Judo a balayé nombre d’écoles de Ju Jitsu incapables de faire autre chose que du kata.
Tous les instructeurs n’ont pas le goût du combat, et ceux qui en ont fait n’ont parfois plus envie d’être dans la confrontation, mais dans le plaisir.
Pour ceux-là :
- il y a toujours moyen de s’amuser, même à partir d’un travail de base (applications ou flow) avec des débutants, en en faisant tout de suite un jeu de combat, en introduisant des variables de manière étudiée ou aléatoires
- il est possible de transmettre petit à petit la responsabilité « des sparrings » aux assistants et instructeurs qu’ils ont formé
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